Nouveau blog de naumasq = http://naumasq.canalblog.com/

Some colors for a cloudy wednesday... wednesday cloudy wednesday... wednesday cloudy wednesday... tin tin tin tin tin tin tin...

D'ailleurs à propos de tin tin tin : quel est le meilleur dessert de Renaud? La tarte tatin tin tin...

PS : ce paysage comme il ne l’indique pas correspond à des quais de seine pris il y a quelques années un après-midi d’été…

La phrase du jour : « L’art ne connaît pas la politesse, l’art est du désir brut » (Zoltan Kemeny)

Qui a dit que la musique rendait maboule ?

La phrase du jour : "S'opposer n'est autre que proposer. Une opposition sans proposition n'est qu'un mouvement d'humeur" (Robert Sabatier)

Un vieux dessin d'une pub Kenzo il me semble...

La phrase du jour : « Qu’est-ce que je serais heureux, si j’étais heureux ! » Woody Allen

Seuls ceux qui sont dans la lutte savent qu’il y a une lutte, les autres ne s’en rendant même pas compte…

Etrange boxeur que celui-là… Au début c’était plutôt un surfeur, avec les cheveux dans le vent. Il était apparu comme ça, sans rien demander, dessiné sur un coin de table, le trait léger, presque effleuré, comme si déjà rien qu’en le dessinant il surfait déjà. Et puis voilà qu’est apparu ce bâton de pastel gras rouge sur la table…. Alors le surfer s’est transformé en boxeur… En attendant la prochaine vague…

La phrase du jour : « Vous n'êtes pas jolie, mademoiselle, vous êtes pire » (Victor Hugo à une actrice qu’il courtisait)

Se recroqueviller. Retrouver la position du fœtus. Attendre que ça passe. Ne plus penser. Juste encaisser. Cette politique de l’autruche. Puis relever la tête. Progressivement. Alors regarder autour. Une certaine lumière. Pas forcément de la clarté, mais de la chaleur. La sensation d’être de nouveau là, présent. Le plaisir, lui, ne revient que plus tard, dans la foulée des émotions. Là, tout s’ouvre. Un sentiment d’absolu. Jusqu’à ce qu’un soupçon fasse replonger et se recroqueviller…

Ce dessin a été réalisé au fusain. C’est presque une sculpture, la forme étant ainsi apparue dans le retrait de matière et non dans le rajout. Au départ, il y avait juste une masse noire de fusain que quelques coups de gomme ont effacée. Et de cet effacement est née cette représentation d’une femme recroquevillée sur elle-même, telle une mise à nue, un dévoilement, une ouverture… Alors à vos gommes !

La phrase du jour : « La puissance ne consiste pas à frapper fort ou souvent mais à frapper juste » (Balzac, Physiologie du mariage)

Il devient difficile apparemment de pouvoir trouver des modèles vivants avec des formes et des rondeurs pour les cours de dessin. Ce sont effectivement surtout des danseurs/danseuses ou des comédien(ne)s qui viennent poser et qui ont tous une certaine musculature ou plastique.

Voici à l’inverse une modèle qui est réclamée par de multiples ateliers et dont l’agenda est surbookée tant ses formes généreuses semblent devenues rares. Je ne sais pas si c’est un cas général ou pas, mais toujours est-il que c’est beaucoup agréable de dessiner avec de l’amplitude et de l’espace. De là à extrapoler...

La phrase du jour : « …Il y a, en tauromachie, un geste très beau. C’est quand l’homme s’avance, seul, au-devant du taureau immobile, le provoque, lui offre sa poitrine, frappe du pied pour l’appeler. De même dans la vie, il faut avoir, ne fût-ce qu’une fois, provoqué le destin, il faut avoir une fois tout offert, tout risqué, pour recevoir en récompense de grands biens et le don d’une immense liberté dans cette vie qui a été jouée... » (Henry de Montherlant, Les Nouvelles littéraires, novembre 1926. Une heure avec Montherlant - Frédéric Lefèvre)

Ou comment en dépliant un mouchoir ayant servi à éponger de l’encre des formes apparaissent (il y a même un début de calligraphie chinoise). C’est un peu le principe de l’œuvre se façonnant elle-même auquel il faut y ajouter la notion d’imprévue et de hasard. Beaucoup d’artistes ont exploré ce chemin comme par exemple James Pollock avec ses « jets » de peinture ou encore Yves Klein qui pour une œuvre avait fait s’enduire des femmes de bleu avant de les faire s’étaler sur d’immenses toiles.

Reste une question en suspend : le hasard fait-il si bien les choses ?

La phrase du jour : « A quoi servent les femmes ? A rendre nos nuits plus belles que nos jours... » (Interview Studio d’André Dussolier , 1998)

Un petit gribouillage de printemps à regarder tout en écoutant « Jump » de Van Halen… D’ailleurs pourquoi ne pas mettre des BO sur les livres ou les BD ? Par exemple au paragraphe 4 ou à la case 3 de la page 8 d’un ouvrage, il y aurait marqué « Electricity » d’OMD et là hop on écouterait le début du morceau tout en lisant les lignes ou les bulles…

La phrase du jour : « Si tu cultives pas ton jardin, t’as le cul plein de mauvaises herbes... » (Harrison Ford, Interview dans la revue Première, Avril 1997)

Le super héros. Celui qu’on attend tous. Celui qui nous délivrera. On ne sait pas qui il est. L’extraordinaire, ce mystérieux. Il a des superpouvoirs, comme une preuve d’incapacité. Il peut sauver les autres, mais sans jamais pouvoir être aidé en retour. Toujours seul, portant le poids de son secret, et qu’il noie chaque jour dans l’altruisme. Délivrer les autres pour se libérer lui-même. Un prince charmant à sa façon. Sauf que lui, sa princesse, c’est le monde entier…

Ce dessin est parti d’un drapeau. Je suis allé peindre chez quelqu’un, suite à une invitation. Par terre, il y avait des articles de journaux afin de  ne pas tâcher le sol. Juste devant moi il y avait cette photo d’un drapeau (voir ci-dessous). Tout de suite, j’y ai vu un personnage dessus, et je me suis mis à le peindre. Voilà, parfois il suffit juste d’entrer chez quelqu’un, de s’asseoir et de regarder. Ce n’est pas finalement pas si compliqué, mais il suffit de le faire, et c’est là le plus souvent que ça devient compliqué…

La phrase du jour : « …Tu pourrais ranger ta chambre, on dirait du Godard … » (dictionnaire superflu de cinéma, Presses de la cité, hors collection)

C’est un couple, dessiné lors d’un voyage en Pologne (à Torun) … Un mélange de réalité et de fiction … Comme l’amour…

La phrase du jour : « Ne vous mettez pas en avant mais ne restez pas en arrière » (proverbe chinois)

Se faire belle, se pomponner, se rendre attrayante… Susciter dès lors le désir, ou du moins le provoquer… Et puis se sentir bien, à l’aise dans son corps, celui qu’on aime et qui attise les regards, à commencer par le sien… Quelle est cette magie qui opère dès lors qu’une femme se maquille ?… Une révélation peut-être, un peu comme ces colorants dans une chambre noire faisant apparaître au fur et à mesure une photo, une image… Sauf que le maquillage ne fait pas que révéler, il masque aussi, d’où le paradoxe…

Ce dessin ("Le rouge à lèvres" de Kupka, exposé au musée Beaubourg) a été réalisé en une quinzaine de minutes. Comme ça, sans s’arrêter. Par traits successifs, au rythme du rouge à lèvre que le modèle se met sur les lèvres. D’ailleurs à force de la dessiner, c’est presque comme si à force je l’avais vu se maquiller. Comme si à force de bouger la main, l’œil en faisait autant. Un peu à l’image de ces livres animés où il suffit de faire défiler les pages en vitesse accéléré pour voir un film se dérouler sous nos yeux… Voilà la magie du dessin, comme celle du maquillage : créer l’illusion…Ou la révélation…

 La phrase du jour : "Le vœu fait dans la tempête est oublié dans le calme" (proverbe anglais)

Les relations entre les gens ressemblent un peu à celles qui existent entre les mines de crayon et les feuilles de papier. Certaines relations sont ainsi difficiles, sèches et ont du mal à s’imprégner, ne laissant pas beaucoup de trace. Pire même, à force de s’acharner - en appuyant fort sur la feuille - cela ne fait qu’empirer, nous abîmant alors et finissant par laisser des trous à l’intérieur de nous.

En revanche, d’autres relations sont plus douces, lisses et évidentes. Il y a une certaine facilité, comme si tout glissait tel un surfeur sur des vagues. Ce sont des relations « fusain ». Il n’y a pas besoin de beaucoup appuyer, un simple geste suffit, comme si les choses se faisaient d’elles-mêmes.

Bien sûr, tout ça alterne… Ce yoyo des relations !

La phrase du jour : "Je chemine toujours le long d'une ligne droite; naturellement, quelquefois je change de ligne droite" (Armand Salacrou)

Les hommes sont comme les manchots. Toujours en équilibre, de manière plus ou moins stables, se balançant d’un côté et de l’autre en fonction de ce qu’ils vivent intérieurement et de ce qui leur arrive extérieurement. C’est seulement quand ils s’arrêtent ou qu’ils tombent que cette oscillation s’interrompt. Jusqu’à ce qu’ils repartent de nouveau…

La phrase du jour : « We cannot solve our problemes with the same thinking as we used when we created our problems » (Einstein)

Un petit aparté sur les manchots : ce sont des oiseaux marins et migrateurs. En Français, on utilise abusivement pingouin à la place de manchot. Il faut dire qu'en anglais et en espagnol, penguin et pingüino désignent le 'manchot' français et non pas le 'pingouin'. Même si la ressemblance physique existe, ces oiseaux sont complètement différents.

Les pingouins vivent dans l'hémisphère nord et ils peuvent voler ! Quant aux manchots, ils ne peuvent pas voler et ils vivent dans l'hémisphère sud. Leurs ailes leur permettent de nager dans l'eau. Comme certains poissons, ce dos sombre et ce ventre clair les camoufleraient dans l'océan aussi bien lorsqu'ils sont vus par au dessus ou par en dessous. Les prédateurs marins et les proies ne peuvent pas les distinguer nettement.

Le plus grand des manchots actuels est le manchot empereur avec une taille entre 100 et 130 cm et un poids entre 25 et 41 kg.

Les manchots communiquent entre eux par sons qu'on appelle vocalises. Ces vocalises sont propres à chaque manchot (un peu comme la voix ou les empreintes digitales chez les humains). Elles permettent ainsi d'identifier chaque manchot et donc aux manchots de se reconnaître entre eux.

Des études sur les manchots Adélie sembleraient indiquer qu'ils utilisent le soleil pour se diriger. Ils s'adapteraient donc à la rotation du soleil dans le ciel.

Le manchot empereur a déjà été mesuré à une vitesse moyenne proche de 10 km/h sur plusieurs centaines de kilomètres. Ils peuvent atteindre les 20 km/h sur de courtes vitesses.

En général, la plongée dure moins d'une minute. Le manchot à jugulaire peut plonger à 70m mais la moyenne est à moins de 45m; la moitié des plongées sont à moins de 10m et pour une durée de 20 à 30s. Le manchot Adélie plonge jusqu'à 170m.

Pour conserver leur chaleur, les manchots peuvent plaquer leurs ailes le long de leur corps. Ils peuvent aussi grelotter pour générer plus de chaleur. Le plumage noir sur le dos des manchots absorbe la chaleur du soleil, ce qui augmente la température du corps. Les manchots empereurs se rassemblent en petits groupes, appelés 'tortue', pour conserver la chaleur. Jusqu'à 6.000 mâles peuvent former un groupe tout en couvant leur œuf en plein hiver antarctique. Ils sont également capables de récupérer 80% de la chaleur qui s'échapperait par la respiration grâce à un complexe système d'échanges thermiques dans leurs voies nasales.

Les manchots sont des oiseaux migrateurs. Durant leur migration, ils sont toujours en mer (certaines espèces passent jusqu'à 75% de leur vie en mer). Ils ne reviennent à terre que pour se reproduire et élever leur(s) poussin(s). La plupart des espèces sont grégaires et forment alors de larges colonies à terre. Ils s'éparpillent à partir des colonies pour se nourrir dans les proches eaux côtières. Les manchots nagent et se nourrissent en petits groupes de 5 à 20 individus. Ils peuvent plonger en solitaire pour pêcher.

Tous les ans, les manchots subissent une période de jeûne. Plusieurs raisons sont à l'origine du jeûne:

1/ La saison des amours = Les manchots jeûnent alors pendant des périodes prolongées : ils ne quittent pas les nids d'où l'impossibilité de se nourrir. Certains manchots jeûnent pendant toute la parade nuptiale, la nidification et la période d'incubation.

2/ La mue = Les manchots jeûnent également pendant cette période: la perte des plumes diminue les propriétés d'imperméabilisation et d'isolation thermique et empêche les manchots d'aller en mer pour se nourrir.

3/ Les poussins = Les poussins jeûnent au moment ils sont prêts à perdre leur plumage juvénile pour leur plumage adulte. Normalement, à cette époque, les parents ne nourrissent plus les poussins. La croissance est arrêtée pendant cette période de jeûne mais recommence dès que la mue est terminée.

Les rites nuptiaux varient selon les espèces. Cela commence en général par des signaux visuels et auditifs. Dans la plupart des espèces, les mâles se manifestent en premier en préparant un nid et ensuite ils cherchent une femelle.

La plupart des espèces de manchots sont monogames (un mâle ne s'accouple qu'à une seule femelle pendant une saison). C'est la femelle qui choisit le partenaire et c'est souvent le même mâle que la saison précédente. Si une femelle choisit un mâle différent, c'est que généralement le mâle de la saison précédente n'a pas réussi à revenir au site de nidification ou n'est pas arrivé à temps.

La séparation avec les oiseaux volants se serait effectuée il y a entre 30 et 50 millions 'années pour évoluer peu à peu vers les manchots actuels. On suppose qu'avec l'absence de prédateurs terrestre (à l'exception d'autres oiseaux) et avec l'évolution vers un régime alimentaire d'origine océanique, ils avaient de moins en moins besoin de voler et qu'ils ont donc progressivement perdu cette capacité pour acquérir celle de nager et de plonger: la principale modification morphologique est la transformation des ailes en nageoires.