La Saint-Valentin préhistorique
C’était comment la Saint Valentin au temps de Cro-Magnon ou de Neandertal ? L’homme allait chasser un bison qu’il ramenait à sa dulcinée pour lui en découper les plus beaux morceaux et lui laisser la fourrure en guise de cadeau (après avoir gravé PRADA dessus) ? Ou peut-être qu’il allait pêcher une truite ou un brochet avec les dents rien qu’en plongeant sa tête dans l’eau pour montrer à sa belle qu’il en avait sous le capot ? A moins que la parade nuptiale à cette époque ne se réduisait qu’à un regard (comprendre une envie) et qu’elle n’avait pas besoin d’artifice (comprendre un prétexte). Sauf dans les cavernes 5* new yorkaises…
La phrase du jour (ou plutôt le passage d’un livre) :
«… - A quoi penses-tu ? fit-elle brusquement.
- Je suis en train de calculer la surface approximative de ton joli corps, et, divisant mentalement cette superficie par celle d’un baiser, je calcule combien de fois je pourrais t’embrasser sans t’embrasser à la même place !
- Et ça fait combien ?
- C’est effrayant !... Tu ne le croiras pas… »
(Alphonse Allais, La valse dans « A l’œil »)
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