L'affreux
Ah cet affreux en nous, celui qu’on déteste et qu’on voudrait bien chasser… Berk, sors d’ici bête immonde ! Hors de mon corps et de mon cerveau sale pourfendeur de mauvaises pensées ! Mais voilà, il suffit de le chasser par la volonté et il revient par le vice… Lui, petit lutin qui ne cesse de butiner telle une abeille et qui transbahute nos idées noires au gré du temps… Parfois, il semble sorti de notre être, mais c’est pour mieux revenir et le plus souvent par la petite porte - celle qu’on n’oublie de fermer ou alors qu’on fait exprès de ne pas fermer - comme pour nous laisser une petite soupape (cette respiration…).
Alors on finit par s’y habituer, et on n’a rien d’autre à faire que de le laisser rentrer chez soi de temps en temps et vider notre frigo… Ce n’est pas un acte de bonté, juste de survie, parce que c’est tout simplement cette partie sombre en nous qui a faim et qui réclame son dû !
PS : chacun a une image de son affreux à l’intérieur de soi. Et vous, le vôtre, il est comment ?
La phrase du jour : « A relationship is like a sharp, you know. It has a constantly move forward or it dies” (Woody Allen)
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